Trois de ses ex-femmes se sont déjà signalées au pool judiciaire chargé du dossier de Dieynaba. Celle qui dit avoir été la deuxième a épousé le docteur en 2016. « Notre mariage a duré deux mois ; il m’a épousée un samedi et me battait le samedi suivant. Il me donnait des coups alors que j’étais enceinte. Nous habitions à la Cité Damel, et il travaillait à l’époque à Suma Assistance. C’est mon père qui m’a sortie de là au bout de deux mois », témoigne-t-elle sous couvert d’anonymat. Son ex-femme, morte en couches, serait la troisième épouse, et sa famille apporte ce témoignage. Elle écarte d’emblée toute idée de violence physique, même sur leur fille.
Considérer le Dr Mbacké comme un mari violent n’aurait jamais été admis par cette dernière. Toutefois, selon le témoignage de la famille, elle aurait subi des violences psychologiques qui l’ont poussée à s’éloigner du domicile conjugal. « Il a épousé une autre femme installée aux États-Unis alors que sa femme était enceinte de 8 mois. Elle est morte après avoir donné le jour à son bébé et après une semaine de coma », affirme une cousine de la défunte