8 novembre 2024

Les hommes possèdent également des glandes mammaires, de sorte qu’ils peuvent eux aussi développer un cancer du sein.

Octobre Rose, chaque année, incite les femmes à se faire dépister contre le cancer du sein, et permet de lever d’importants fonds pour la recherche. Moins prévalent chez les hommes, il peut quand même apparaître chez ces derniers. Informations et conseils avec une spécialiste.

Les hommes ne se sentent pas concernés (et ont tort)

« Cela peut arriver. Et c’est beaucoup plus facile à mettre en évidence puisque la glande mammaire est très peu développée. Comme le torse d’un homme est plat, il est beaucoup plus facile de percevoir une masse, une boule, lors d’un examen. »

Hélas, il y a un autre paramètre à prendre en compte. « Ce qui pose problème, c’est le sous-diagnostic. Les hommes peuvent palper et en découvrir un, mais se dire que ce n’est pas un cancer du sein, que ça va passer. Ils n’ont pas le déclic de penser au cancer du sein. Souvent, les hommes nous font la remarque : ‘comme c’est un homme, il ne peut pas avoir le cancer du sein’. »

Ce qui doit donner l’alerte

Il y a des signes qui doivent alerter. Aude-Marie Savoye cite « le fait de percevoir une masse, un mamelon qui s’enflamme ou gratte, un écoulement mamelonnaire, la peau du sein qui prend un aspect rouge ou violacé… Il y a beaucoup de choses. » 

Ces signes visibles doivent vous alerter.

Si une petite boule est détectée, « si on est un expert, on est capable de percevoir une tumeur inférieure à la taille d’un petit pois. Si on a moins l’habitude, on peut en percevoir dans l’ordre du centimètre. En tant que médecins, on peut parfois voir des tumeurs très volumineuses. » 

Il est important de noter que certaines personnes qui développent la maladie ne présentent aucun facteur de risque connu. Inversement, certaines personnes présentent un ou plusieurs facteurs de risque et ne développeront pour autant jamais le cancer du sein.  

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