28 novembre 2024

C’est une affaire de jalousie qui a mal tourné dans l’affaire Abdou Aziz Dabala et Boubacar Gano surnommé Waly. En effet, la danseuse Nabou Lèye a voulu faire le grand ménage autour des personnes fréquentant Aziz Dabala.

D’après les informations du Journal l’Observateur, tirés des procès-verbaux d’enquêtes, « Nabou Lèye n’aimait pas que le jeune Wally fréquente l’appartement d’Aziz ».

Elle avait clairement dit à Aziz de sortir le jeune garçon de l’appartement. Elle entretenait des relations froides avec le jeune Waly jusqu’à sa mort. L’enquête a aussi révélé que le but de la commande de Nabou Lèye, n’était pas de solliciter la mort d’Aziz Dabala, mais d’essayer de punir et d’intimider son petit ami pour mettre fin à ses relations avec certaines personnes suspectes évoluant dans le milieu artistique et autres.

Il avait demandé à maintes reprises à Aziz de couper le cordon ombilical avec ces personnes sans succès. Elle s’est ensuite rebiffée en exploitant l’usage de la force. D’ailleurs les réquisitions téléphoniques faites au niveau de l’opérateur téléphonique Sonatel révèlent que Nabou Lèye communiquait avec les bourreaux d’Aziz jusqu’à 4 h du matin, la nuit du crime. Ce, après être venue sur les lieux de la scène de crime où la bataille a éclaté aux environs de 22 h 50 mn.

En effet, c’est lors de son retour au Thiant de Nietty Mbar que Nabou Lèye a déposé son ami Aziz à Pikine Icotaf où l’attendait comme par hasard Elhadj Mamadou Diao alias Modou Lô. C’est ce dernier qui a embarqué à bord d’un taxi avec Aziz à destination de la Cité Technopole. Une fois sur les lieux, les autres membres de la bande qui étaient dans les parages les ont rejoints dans l’appartement.

En cet instant précis, le jeune Wally se trouvait dans l’appartement. Et quand il a remarqué que son ami était malmené et violenté par la bande, il a voulu prendre sa défense, ce qui lui a valu 11 coups de poignard.

Aziz, quant à lui, a récolté 15 coups de poignard et de nombreuses blessures. La bande a été placée sous mandat de dépôt en attendant d’être traduite devant la Chambre criminelle.

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