16 novembre 2024

Le temps passe et les cas de violences conjugales continuent de faire les choux gras de la presse sénégalaise. L’on se souvient des images de femmes battues qui avaient fuité avec certaines de nos célébrités en l’occurrence Adja Diallo, Mia Guissé et la dernière en date celles de Ndakhté Lo à travers ses confessions. Même la chanteuse Dieyla Gueye est citée parmi les victimes  de violences conjugales.

Et pourtant, loin des comptes Instagram et Tik Tok où l’on voit certaines célébrités, toutes rayonnantes, ce qu’elles traversent dans leur couple au quotidien est loin d’être un long fleuve tranquille. Si ce n’est pas des cas d’infidélité, c’est de la maltraitance physique et psychologique  à n’en plus finir. Selon certaines de ces victimes , « le fait de dénoncer  aiderait peut-être celles qui supportent en silence, de prendre un décision », comme elles, notamment divorcer.

Il est vrai que le mariage c’est pour le meilleur et pour le pire mais vivre le meilleur est le principal objectif qui pousse les tourtereaux à s’engager dans cette aventure qui est malheureusement devenue très risquée de nos jours vu le nombre croissant de divorces enregistrés.

En effet, en 2022, l’ANSD avait recensé 126.286 divorces au Sénégal.

Le constat est que beaucoup de couples ne savent pas dans quoi ils s’engagent et ne tiennent compte que de l’aspect festif avec le henné time, la réception de cadeaux, et le fait d’être à la une sur tous les statuts WhatsApp et les plateformes digitales. A cet effet, les fondamentaux du mariage sont laissés en rade comme le fait d’être présent lors du sermon de l’autorité religieuse qui officialise l’union sacrée. Et pourtant, comme à l’église, devant Dieu et devant les hommes, l’Islam recommande la présence des deux concernés dans les lieux de la célébration religieuse.

En fin de compte, avec tous ces cas de maltraitance dévoilés, certaines femmes célibataires se demandent même si elles oseront, un jour, épouser un homme.

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