29 novembre 2024

Âgé de 38 ans, S. D. Fall est au cœur d’une histoire de mœurs. Il est accusé de viol par la fille de son ex-épouse qu’il reproche d’avoir monté l’histoire après leur divorce. L’homme est envoyé en prison.

C’est une sombre affaire de viol que le juge du 5ieme cabinet du tribunal de grande instance hors classe de Dakar tente d’élucider. S. D. Fall, menuisier, domicilié aux Hlm2, est accusé de viol par,´ M. A. S. Ndiaye, fille de son ex épouse, J. F. Diop. Après l’enquête, menée par la police des HLM, le mis en cause a été déféré le 2 février 2024, devant le procureur de la République. Le chef de parquet a confié l’affaire au juge du 5e cabinet pour ouverture d’une information judiciaire. S. D. Fall, qui conteste les faits, a été inculpé puis placé sous mandat de dépôt.

Sur les faits….

La plaignante, M. A. S. Ndiaye, est une domestique née en 2004. Domiciliée à Keur Mbaye fall, elle a formulé, le 11 septembre 2023, une plainte pour des faits de viol contre S. D. Fall. Selon l’accusatrice, tout a commencé en 2017, après le divorce de ses parents. Face à la situation financière difficile que sa mère traversait, elle s’est rendue à la société Patisen pour trouver un petit boulot.

C’est ainsi qu’elle a connu le sieur Fall. L’homme a commencé à fréquenter sa maman en subvenant parfois à leurs besoins. Ils ont fini par nouer une relation amoureuse. L’homme réussit à convertir la dame à l’islam ainsi que ses filles avant de l’épouser.

Il a introduit ses doigts dans mon sexe avant…

Ensuite, poursuit-elle, S. D. Fall est venu s’installer dans la chambre qu’occupait la dame J. F après le divorce avec son père biologique. Alors que sa mère vivait avec elle et ses frères et sœurs. Selon la plaignante, le mis en cause les initiait à l’époque ( en 2017) aux rites de prières islamiques et au récital des « khassidas ».

Avec la proximité qu’il avait avec elle, son beau-père a, pour la première fois, introduit ses doigts dans ses parties intimes, déclare-t-elle. Après,il a entretenu des rapports sexuels avec elle, selon toujours sa version. La fille raconte que ce jour-là, sa mère s’est rendue au tribunal pour les besoins de la procédure de divorce avec son père M. Ndiaye.

Il m’a fait avorter à quatre fois….

Quelques mois plus tard, elle est tombée enceinte. S. D. Fall lui a donné des comprimés pour interrompre la grossesse, dit-elle. Elle déclare qu’après avoir pris les médicaments, du sang sortait de son sexe à chaque fois qu’elle allait aux toilettes. Mais, accuse-t-elle, son beau-père n’a pas cessé d’abuser d’elle. Pire, il l’a fait avorter à quatre (04) reprises. Et, il la forçait, à chaque fois, à boire soit du bleu de linge ou des comprimés pour mettre un terme à la grossesse.

une déchirure hyménale ancienne de la fille

Pour échapper à son bourreau, la demoiselle dit avoir trouvé du travail en tant que domestique au quartier Scat Urbam où elle passait la nuit. Mais, S. D. Fall est venu la trouver dans son nouveau foyer. Il s’est présenté à ses employeurs comme son oncle. Il profitait de l’absence de ses patrons, pour entretenir de rapports sexuels avec elle.

À nouveau pour sortir des griffes de son bourreau, M. A. S. Ndiaye décide de changer d’employeur. Elle a été recrutée par O. Ndiaye, domicilié à Grand Dakar. Pour satisfaire sa libido, S. D. Fall l’a invité à l’hôtel le Fouta. Ce qu’elle a catégoriquement refusé. C’est ainsi que l’homme a commencé à la menacer de mort. La plaignante s’en est ouverte à sa copine P. Fall. Celle-ci a raconté les faits à sa maman J. F. Diop. Alors qu’elle a divorcé avec le gars, la dame en a parlé avec le patron de sa fille qui leur a conseillé de porter plainte. Les policiers-enquêteurs ont conduit la jeune fille à l’hôpital pour un examen gynécologique. Les résultats de l’analyse ont révélé une déchirure hyménale ancienne.

J’ai divorcé avec sa mère, elle a monté l’histoire…

Recherché, S. D. Fall a été arrêté à son domicile, le 1er février 2024. Interrogé, il a réfuté le récit de la victime. Il s’est défendu, accusant son ex épouse d’avoir créé l’histoire à cause de leur divorce. Confronté à des messages vocaux avec des contenus, confirmant qu’il a eu des relations intimes avec la plaignante, D. Fall a reconnu être l’auteur des messages. Mais par rapport à l’examen clinique pratiqué sur la fille, le mis en cause reste catégorique que l’affaire a été montée de toute pièce par la maman qui veut rendre sa vie difficile.

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