28 novembre 2024
La solitude est-elle toujours une mauvaise chose? - Thot Cursus

La solitude doit être une priorité sanitaire. Telle semble être la nouvelle préoccupation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans un communiqué paru ce mercredi, l’organisation a appuyé la menace que peut représenter un isolement trop important sur la santé. Cela pourrait se montrer aussi dévastateur que l’effet de 15 cigarettes par jour, sur le corps.

Pour traiter au mieux ce fléau, l’OMS a décidé de créer une nouvelle Commission sur le lien social, accélérant ainsi la mise à l’échelle des solutions dans les pays, indépendamment de leur niveau de revenu. D’une durée de trois ans, elle permettra aussi d’examiner la façon dont les liens peuvent améliorer le bien-être, favoriser le progrès économique, le développement social et l’innovation.

Une menace sous-estimée

L’isolement social et la solitude correspondent à des douleurs liées au fait de ne pas se sentir entouré ou en lien avec autrui. Depuis l’arrivée du Covid-19, ces deux problématiques sont en très forte hausse. L’organisation souhaite avant tout contrer les idées reçues qui mettent bien plus en avant l’impact sur les personnes âgées, dans les pays «à revenus élevés».

Cette menace concerne toutes les tranches d’âges, et ce, dans le monde entier. D’après les résultats communiqués par l’OMS, 5 à 15 % des adolescents en souffrent, mais il s’agirait là d’une «sous-estimation».

D’autre part, cela peut entraîner de mauvais résultats dans leur éducation. «Les jeunes lycéens qui souffrent de solitude sont plus susceptibles d’abandonner leurs études universitaires», démontre le communiqué.

Un sentiment de détachement et de manque de soutien peut aussi être ressenti dans le milieu du travail, provoquant une baisse de satisfaction professionnelle et des performances personnelles.

D’après le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS : «Les personnes qui n’ont pas suffisamment de liens sociaux étroits sont davantage exposés au risque d’accident vasculaire cérébral, d’anxiété, de démence, de dépression, de suicide et bien d’autres maladies».

Cela entraîne par ailleurs un risque de décès précoce, dont les facteurs sont particulièrement proches des effets du tabac ou encore de l’alcool. Le Docteur Vivek Murthy, Chirurgien général des États-Unis, avait d’ailleurs déclaré dans une lettre, en mai dernier, que «le taux de mortalité engendré par un isolement social est similaire à celui causé par le fait de fumer jusqu’à 15 cigarettes par jour».

L’obligation d’agir 

Étant devenue une priorité pour les organisations de santé, la solitude doit être traitée le plus sérieusement possible. Une consigne respectée par les experts, avec la mise en place d’une Commission sur le lien social.

L’objectif, sensibiliser davantage le monde à ce sujet, en établissant des collaborations qui pourront, par la suite, conduire à des solutions qui correspondront à chaque pays, communautés et individus.

«Nous avons l’obligation de consentir les mêmes investissements pour reconstruire le tissu social de la société, que ceux que nous avons fait pour répondre à d’autres problèmes de santé mondiaux, tels que le tabagisme, l’obésité et la crise relative à l’addiction», s’est exprimé le Docteur Murthy.

La première réunion de cette Commission se tiendra du 6 au 8 décembre 2023. À mi-parcours, un rapport sera publié pour montrer le premier résultat de cette initiative.

La solitude doit être une priorité sanitaire. Telle semble être la nouvelle préoccupation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans un communiqué paru ce mercredi, l’organisation a appuyé la menace que peut représenter un isolement trop important sur la santé. Cela pourrait se montrer aussi dévastateur que l’effet de 15 cigarettes par jour, sur le corps.

Pour traiter au mieux ce fléau, l’OMS a décidé de créer une nouvelle Commission sur le lien social, accélérant ainsi la mise à l’échelle des solutions dans les pays, indépendamment de leur niveau de revenu. D’une durée de trois ans, elle permettra aussi d’examiner la façon dont les liens peuvent améliorer le bien-être, favoriser le progrès économique, le développement social et l’innovation.

Une menace sous-estimée

L’isolement social et la solitude correspondent à des douleurs liées au fait de ne pas se sentir entouré ou en lien avec autrui. Depuis l’arrivée du Covid-19, ces deux problématiques sont en très forte hausse. L’organisation souhaite avant tout contrer les idées reçues qui mettent bien plus en avant l’impact sur les personnes âgées, dans les pays «à revenus élevés».

Cette menace concerne toutes les tranches d’âges, et ce, dans le monde entier. D’après les résultats communiqués par l’OMS, 5 à 15 % des adolescents en souffrent, mais il s’agirait là d’une «sous-estimation».

D’autre part, cela peut entraîner de mauvais résultats dans leur éducation. «Les jeunes lycéens qui souffrent de solitude sont plus susceptibles d’abandonner leurs études universitaires», démontre le communiqué.

Un sentiment de détachement et de manque de soutien peut aussi être ressenti dans le milieu du travail, provoquant une baisse de satisfaction professionnelle et des performances personnelles.

D’après le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS : «Les personnes qui n’ont pas suffisamment de liens sociaux étroits sont davantage exposés au risque d’accident vasculaire cérébral, d’anxiété, de démence, de dépression, de suicide et bien d’autres maladies».

Cela entraîne par ailleurs un risque de décès précoce, dont les facteurs sont particulièrement proches des effets du tabac ou encore de l’alcool. Le Docteur Vivek Murthy, Chirurgien général des États-Unis, avait d’ailleurs déclaré dans une lettre, en mai dernier, que «le taux de mortalité engendré par un isolement social est similaire à celui causé par le fait de fumer jusqu’à 15 cigarettes par jour».

L’obligation d’agir 

Étant devenue une priorité pour les organisations de santé, la solitude doit être traitée le plus sérieusement possible. Une consigne respectée par les experts, avec la mise en place d’une Commission sur le lien social.

L’objectif, sensibiliser davantage le monde à ce sujet, en établissant des collaborations qui pourront, par la suite, conduire à des solutions qui correspondront à chaque pays, communautés et individus.

«Nous avons l’obligation de consentir les mêmes investissements pour reconstruire le tissu social de la société, que ceux que nous avons fait pour répondre à d’autres problèmes de santé mondiaux, tels que le tabagisme, l’obésité et la crise relative à l’addiction», s’est exprimé le Docteur Murthy.

La première réunion de cette Commission se tiendra du 6 au 8 décembre 2023. À mi-parcours, un rapport sera publié pour montrer le premier résultat de cette initiative.

La solitude doit être une priorité sanitaire. Telle semble être la nouvelle préoccupation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans un communiqué paru ce mercredi, l’organisation a appuyé la menace que peut représenter un isolement trop important sur la santé. Cela pourrait se montrer aussi dévastateur que l’effet de 15 cigarettes par jour, sur le corps.

Pour traiter au mieux ce fléau, l’OMS a décidé de créer une nouvelle Commission sur le lien social, accélérant ainsi la mise à l’échelle des solutions dans les pays, indépendamment de leur niveau de revenu. D’une durée de trois ans, elle permettra aussi d’examiner la façon dont les liens peuvent améliorer le bien-être, favoriser le progrès économique, le développement social et l’innovation.

Une menace sous-estimée

L’isolement social et la solitude correspondent à des douleurs liées au fait de ne pas se sentir entouré ou en lien avec autrui. Depuis l’arrivée du Covid-19, ces deux problématiques sont en très forte hausse. L’organisation souhaite avant tout contrer les idées reçues qui mettent bien plus en avant l’impact sur les personnes âgées, dans les pays «à revenus élevés».

Cette menace concerne toutes les tranches d’âges, et ce, dans le monde entier. D’après les résultats communiqués par l’OMS, 5 à 15 % des adolescents en souffrent, mais il s’agirait là d’une «sous-estimation».

D’autre part, cela peut entraîner de mauvais résultats dans leur éducation. «Les jeunes lycéens qui souffrent de solitude sont plus susceptibles d’abandonner leurs études universitaires», démontre le communiqué.

Un sentiment de détachement et de manque de soutien peut aussi être ressenti dans le milieu du travail, provoquant une baisse de satisfaction professionnelle et des performances personnelles.

D’après le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS : «Les personnes qui n’ont pas suffisamment de liens sociaux étroits sont davantage exposés au risque d’accident vasculaire cérébral, d’anxiété, de démence, de dépression, de suicide et bien d’autres maladies».

Cela entraîne par ailleurs un risque de décès précoce, dont les facteurs sont particulièrement proches des effets du tabac ou encore de l’alcool. Le Docteur Vivek Murthy, Chirurgien général des États-Unis, avait d’ailleurs déclaré dans une lettre, en mai dernier, que «le taux de mortalité engendré par un isolement social est similaire à celui causé par le fait de fumer jusqu’à 15 cigarettes par jour».

L’obligation d’agir 

Étant devenue une priorité pour les organisations de santé, la solitude doit être traitée le plus sérieusement possible. Une consigne respectée par les experts, avec la mise en place d’une Commission sur le lien social.

L’objectif, sensibiliser davantage le monde à ce sujet, en établissant des collaborations qui pourront, par la suite, conduire à des solutions qui correspondront à chaque pays, communautés et individus.

«Nous avons l’obligation de consentir les mêmes investissements pour reconstruire le tissu social de la société, que ceux que nous avons fait pour répondre à d’autres problèmes de santé mondiaux, tels que le tabagisme, l’obésité et la crise relative à l’addiction», s’est exprimé le Docteur Murthy.

La première réunion de cette Commission se tiendra du 6 au 8 décembre 2023. À mi-parcours, un rapport sera publié pour montrer le premier résultat de cette initiative.