30 novembre 2024

Le passage à l’Assemblée Nationale de Antoine Félix Diome était une occasion pour les élus d’interpeller le ministre de l’Intérieur sur la question des «nervis parmi les hommes de tenue». Ces députés faisaient certainement référence aux personnes « en civil » avec des armes qui accompagnaient les policiers lors des évènements de mars 2021.

Le passage à l’Assemblée Nationale de Antoine Félix Diome était une occasion pour les élus d’interpeller le ministre de l’Intérieur sur la question des «nervis parmi les hommes de tenue». Ces députés faisaient certainement référence aux personnes « en civil » avec des armes qui accompagnaient les policiers lors des évènements de mars 2021.

Mais le ministre a indiqué que son département « ne s’attache aucunement les services des nervis. Au sein de la police nationale, il y a des policiers en tenue et ceux en civil, qui s’emploient quotidiennement à assurer la protection de tous les citoyens, quelle que soit leur coloration politique», indique-t-il. Ses propos sont rapportés, selon iGfm visité par Senego, dans le rapport des travaux de commission, publié ce dimanche à l’occasion de son passage à l’hémicycle.

Une réponse qui n’a pas convaincu le député Thierno Alassane Sall. « Monsieur le ministre, en tant que responsable, si vous dites que les milices que 17 millions de sénégalais ont vus lors des évènements du mois de mars, ça pose problème. Cela pose même le problème de la confiance en la parole de l’autorité publique », a-t-il laissé entendre lors de sa prise de parole.

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