Journalistes, techniciens et militants des droits humains se sont donnés rendez-vous ce mercredi à la maison de la presse Babacar Touré. Cette initiative de la Coordination des Associations de Presse (CAP), dénommée conseil des médias, s’est voulue être la première grande action conjointe des acteurs de médias dans le but de réclamer la libération du journaliste Pape Alé Niang arrêté depuis le 6 novembre dernier pour violation du secret professionnel. La rencontre s’est tenue aux pieds de l’immeuble avec la présence de plusieurs organes de presses nationaux et internationaux. Les différents intervenants se sont succédés sur les marches de l’édifice.
Pour Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique de Reporters sans frontières, toutes les parties devraient pouvoir s’asseoir autour d’une table pour le bien commun : « Quand je dis plaidoyer, je ne dis pas pression. Ça veut dire que les associations de presse sont d’une manière générale très ouvertes pour parler avec les autorités. Mais de l’autre côté également, nous lançons un appel aux autorités pour qu’elles puissent avoir la même dimension que les associations. La presse peut pouvoir se mettre autour d’une table et discuter. Il y va des enjeux démocratiques dans ce pays mais il y va surtout de la liberté de la presse. »