Les proches de Idrissa Goudiaby, mort à Ziguinchor lors des manifestations de vendredi dernier, réfutent les conclusions de l’autopsie qui parle d’une «mort violente par choc hémorragique suite à une plaie pénétrante du cou causée par une arme blanche contondante et tranchante comme une hache ou un sabre». Face à la presse, Moustapha Diémé, le porte-parole de la famille rejette cette thèse.
«Depuis son décès nous n’avons aucune information officielle venant des autorités administratives sur la mort de notre frère. Nous n’avons des informations qu’à travers les réseaux sociaux et la presse, qui nous disent qu’il a été tué par arme blanche. Ce que nous rejetons. Il n’est pas tué par arme blanche mais par balle.
Nous voulons qu’on fasse toute la lumière sur le décès de notre frère. Nous avons un avocats et le soutien de Amnesty, Vision citoyenne et des populations. Nous ferons une contre-expertise si les résultats officiels nous disent qu’il s’agit d’une mort par arme blanche.»